« Allez Achille, fais nous un billet pour le lan­ce­ment du nou­veau look de Clap Noir » me dit Benoît. Un billet… pour­quoi pas. Retour vers le passé. En 2003, Clap Noir dépose ses vali­ses à Ouagadougou pour faire vivre, aux amis des ciné­mas d’Afrique, le Fespaco, cette grande messe bi annuelle, où les cinéas­tes, les comé­diens et les ciné­phi­les se retrou­vent pour appré­cier les pro­duc­tions des années pré­cé­den­tes.

Nous étions une petite équipe à courir de salle en salle, de confé­rence aux débats pour rap­por­ter les évènements. Depuis, cette petite équipe s’est agran­die. Certains sont venus… d’autres sont partis… mais durant les dix années de vie de notre site web, nous avons milité pour que soient connus les ciné­mas d’Afrique, en Afrique et en Europe. Des fes­ti­vals, nous en avons cou­vert. Des fiches de films, nous en avons fait. Des repor­ta­ges, des inter­views, des arti­cles de fond, autant que nous en pou­vons. Chaque fois, les jour­na­lis­tes de Clap noir se voient inves­tis d’une mis­sion : celle de faire connai­tre la beauté des pay­sa­ges afri­cains, la richesse des his­toi­res et ce désir fort de raconter la réa­lité qui anime les cinéas­tes.
Dix ans aussi que nous orga­ni­sons, quand nous le pou­vons, des maquis cultu­rels. L’occa­sion pour nous de faire connai­tre des films et des réa­li­sa­teurs aux publics fran­çais dans des espa­ces où nous essayons de créer ou recréer l’ambiance des maquis afri­cains qui sont des lieux de convi­via­lité où l’on peut pren­dre un verre, échanger… et regar­der un bon film.

Aujourd’hui, le site web de Clap Noir renou­velle son design. Un nou­veau look pour fêter dix ans de pré­sence sur la toile, et sur­tout, dix ans aux ser­vi­ces des ciné­mas de l’Afrique et sa dia­spora. Pour le pré­sent Fespaco, une équipe légère de Clap Noir se retrou­vera à nou­veau, comme au com­men­ce­ment, à Ouagadougou. Au fait, une équipe légère, c’est com­bien de per­son­nes ? Cinq au maxi­mum… jamais plus sur toute la chaîne ; Avec, comme par tra­di­tion, une nou­velle venue, nomade, qui posera ses vali­ses à nos cotés pour vous faire vivre l’ambiance de ce grand rendez-vous.

C’est l’occa­sion pour moi de remer­cier toutes les col­la­bo­ra­tri­ces et col­la­bo­ra­teurs, les hommes et les femmes de l’ombre qui don­nent un coup de main à notre site web, et cela, béné­vo­le­ment, pour que soient connus les ciné­mas d’Afrique. Merci, merci, merci.

Achille Kouawo