L’indépendance, tchatcha, tube congolais panafricaniste de 1960, d’un certain Roger Izeidi et son African jazz est une musique qui court dans les esprits des festivaliers qui ont assisté aux projections du festival cette année. Elle en a la saveur faussement légère et indolore, faite pour danser et l’ironie mordante, pour tous ceux qui connaissent la suite, cinquante ans après... À Amiens, on est aussi un peu dans une fin de règne : c’est le premier festival sans Jean-Pierre Garcia comme président. (...)