C’est l’occa­sion pour ces jeunes de pré­sen­ter au grand public leurs pre­miè­res oeu­vres audio­vi­suel­les en format vidéo. Ces films de fic­tion et docu­men­tai­res de court métrage por­tent en géné­ral sur des thèmes sociaux très variés. A ces films s’ajou­tent d’autres oeu­vres réa­li­sées par de jeunes vidéas­tes indé­pen­dants venant du Sénégal, de la sous-région et d’ailleurs. Plusieurs prix sont décer­nés par les mem­bres du Jury. Ces prix dénom­més "Ebène" sont par­rai­nés par des per­son­na­li­tés dont le pré­si­dent de la répu­bli­que du Sénégal et par des ins­ti­tu­tions ou entre­pri­ses de la place.

Le Festival du film de quar­tier est ainsi nommé parce qu’au début , il était réa­lisé avec la com­pli­cité des habi­tants des quar­tiers qui offraient leurs mai­sons comme décors, et par­ti­ci­paient aux tour­na­ges en tant qu’acteurs ou assis­tants de pro­duc­tion. De plus, les réa­li­sa­teurs étaient issus de ces mêmes quar­tiers où de nom­breux jeunes étaient atti­rés par la pos­si­bi­lité de concré­ti­ser leur projet vidéo en se fai­sant accom­pa­gner, de la concep­tion à la post­pro­duc­tion, par la direc­tion du Media Centre. Aujourd’hui, le concept a évolué ; le fes­ti­val du film de quar­tier signi­fie tout sim­ple­ment le fes­ti­val des pre­miers films des jeunes réa­li­sa­teurs.

Chaque année le fes­ti­val rend hom­mage à un cinéaste afri­cain en reconnais­sance de l’ensem­ble de son oeuvre, et de son enga­ge­ment dans la pro­mo­tion des jeunes . Considéré comme pion­nier dans son genre dans la sous-région, le fes­ti­val du film de quar­tier qui est aujourd’hui ins­crit à l’agenda des gran­des mani­fes­ta­tions du minis­tère de la culture et de la com­mu­ni­ca­tion, est devenu un espace de ren­contres et d’échanges et un outil de pro­mo­tion des jeunes réa­li­sa­teurs.

Du 16 au 20 décem­bre, fes­ti­val du film de quar­tier. Dakar / Sénégal.