Quarante ans, ça se fête ! Et le Fespaco n’a pas failli à la règle. En conviant les invi­tés à la salle "Sembène Ousmane" de Azalaï Hôtel Indépendance, le Fespaco res­tait dans la logi­que de la série d’hom­mage qu’il entend rendre aux "pères fon­da­teurs".

Les allo­cu­tions qui se sont suc­cé­dées sont donc allées dans ce sens tout en sou­hai­tant s’appuyer sur le chemin par­couru pour bali­ser celui à venir. L’invité d’hon­neur de cette édition, Cheick Modibo Diarra a rap­pelé sa foi dans le numé­ri­que comme voie de péren­ni­sa­tion du cinéma afri­cain. Pendant que le Délégué Général du fes­ti­val insis­tait sur le carac­tère pana­fri­cain de la bien­nale.

Madame Chantal Compaoré a gra­ti­fié les invi­tés d’un tour et d’échanges d’ama­bi­li­tés sur les tables avant de dire sa convic­tion que le fes­paco au regard de son passé ne pourra que se ren­for­cer avec les efforts conju­gués des uns et des autres.

La soirée s’est ache­vée dans un moment de nos­tal­gie pour les plus anciens et de décou­verte pour les plus jeunes avec la pro­jec­tion du pre­mier étalon de Yennenga de l’his­toire "le wazou poly­game" de Oumarou Ganda.

Souleymane Mao

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