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2eme maquis documentaire
Publié le : mardi 9 mars 2010
Quand musique rime avec politique !

Jeudi 18 mars au Nouveau Latina


Bande annonce




Toute l’équipe de Clap Noir a aimé le petit bijou qu’est "Mon beau sourire", monté en rythme au son des sabars sénégalais, oeuvre originale, trop rare, et qui appelle un hommage à la musique pour un maquis documentaire festif et politique.


Angèle Diabang rendra hommage à Samba Félix N’Diaye et nous présentera le film de son choix : Black Music, des chaînes en fer aux chaînes en Or de Marc-Aurèle Vecchione.

Née en 1979, à Dakar, formée à la réalisation au Média Centre de Dakar puis avec les résidences d’écriture Africadoc, Angèle Diabang se perfectionne en tant que cadreuse et monteuse. Elle signera son premier film "Mon beau sourire" en 2005. Il est très remarqué dans les festivals. "Sénégalaises et Islam" puis "Yande Codou, la griotte de Senghor" ont suivi.

Hommage à Samba Félix N’Diaye

Le mot d’Angèle
Il me disait souvent : "soit impertinente à ta guise, mais il faut que cette impertinence te libère pour faire de beaux films".

Samba Félix N’Diaye. 1945 – 2009

Après des études de droit et de sciences économiques à la faculté de Dakar, Samba Félix N’Diaye étudie le cinéma à Paris à la faculté de Paris VIII et à l’école Louis Lumière. Il suit également des cours d’ethno-psychiatrie à l’école des hautes études. Il signe son premier court métrage « Pérantal » en 1974. Depuis, Samba Félix N’diaye a réalisé plus d’une quinzaine de documentaires, parmi lesquels « Gety Tey » qui obtenu le prix spécial du jury du festival FIFEF de Dakar et la palme d’or du festival de la francophonie de Nice en 1979. En 1989, il signe " Trésors des poubelles ", une série de documentaires souvent diffusée et largement primée dans plusieurs festivals.A travers ses 2 derniers films, « Rwanda pour mémoire » et « Question à la terre natale », Samba Félix N’Diaye est un artiste complet qui s’interroge sans cesse sur l’histoire et le destin du continent africain.

Pourquoi Black Music ?

Un soir, je relisais « J’ai fait un rêve » de Martin Luther King puis « La question raciale » d’Obama. Je me suis mis à repenser à l’effet de l’élection d’Obama sur l’image du Noir dans le monde et l’estime de soi des Noirs.

Et, puis, pourquoi ne pas faire un film sur cela un jour…
Avant d’aller me coucher, j’ai allumé la télé. Elle m’a regardé lire et rêvasser. Au bout d’un moment, je me suis mise à zapper et je suis tombée sur « Black Music, des chaînes de fer aux chaînes en or ». Une belle découverte !

Marc-Aurèle Vecchione a su avec subtilité parler du rôle de la musique dans la libération de l’Afro-Américain et ainsi poser une empreinte modeste et pérenne sur les pages de l’histoire de la lutte noire. C’est important pour moi que ce film soit vu.

Programme

20h00 : Les malles de Samba félix N’Diaye, Sénégal, 1989, 14’
Film de la série "Trésors des poubelles" sur la récupération et la transformation d’objets en œuvres d’art.
20h15 : Mon beau sourire de Angèle Diabang, Sénégal, 2005, 6’
Le tatouage de la gencive est une coutume répandue en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui encore, ce rite de séduction est perpétué mais toutefois sans les danses et les chants d’antan.
Image et Son : Pape Sékou Diouf. Montage : Angèle Diabang
21h00 : Bar du maquis
21h30 : Black Music de Marc - Aurèle Vecchione, France, 2008, 100’ Coproduction ARTE
Des chaînes de l’esclavage aux sons rebelles du gangsta rap, en passant par l’hymne "I’m black and I’m proud" de James Brown, le film retrace l’histoire des noirs aux Etats Unis à travers la musique et le lien avec la politique, depuis la naissance du blues jusqu’à l’élection de Barack Obama.

Entrée : 6.5€ la soirée, bar et restauration à prix doux
Cinéma Le Nouveau Latina
20, rue du Temple Paris 4e
www.lenouveaulatina.com

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