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Fespachrono - 2
Publié le : mardi 26 février 2013
Chroniques du Fespaco 2013

Des films et des dessins !

Dimanche ciné Burkina, 8h : en compétition long métrage le premier film du réalisateur sud-africain Charlie Vundla : "How to steal 2 millions". Aller à la rencontre d’un film dont le pitch ne vous parle pas et se trouver pris par une histoire, somme toute classique du mauvais sujet qui sort de prison pour s’amender et que tout engage à récidiver, quel plaisir !

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Charlie Vundla au ciné Burkina

Un polar, comme une belle voiture : le moteur puissant et silencieux qui vous révèle de bonnes surprises. Adroite réalisation et scénario élégamment tricoté dans les milieux aisés de Johannesburg, violence et désespoir n’excluent pas une fin en odeur de rédemption pour le héros. A la sortie, photos d’un jeune réalisateur doué, entouré et heureux. C’est fou tous ces gens qu’on revoit au Fespaco... !

Bonne nouvelle : une des hôtesses d’accueil m’a gardé un programme des projections, elle le sort de sous sa table où elle l’avait caché , merci Rissanata ! Première prise de contact avec Leah, dessinatrice, qui, pour la première fois collabore avec Clap Noir. Elle dessine plus vite que son ombre, et ses carnets révèlent des merveilles.

Sous la tente rose du club des cinéastes au siège du Fespaco où nous avons élu domicile, notre table attire les curieux. Le maître des lieux, Idrissa Ouedraogo, ne tarde pas à dévoiler son intention de créer un film d’animation à partir de Yaaba... et pourquoi pas avec elle ? Scoop.

Claire Diao nous invite à visiter les locaux d’Imagine quand une star fait son apparition, sourire éblouissant sur 2 mètres de jambes, Fatou Touré, populaire actrice burkinabé venue saluer la compagnie. Elle vient de terminer le tournage de "Hakilitan" d’Issiata Konate et répond aimablement à quelques questions.

16h au ciné Burkina : ouverture professionnelle du festival, bousculades et tapis rouge. On entend enfin la présidente du jury Euzhan Palcy dire toute sa foi dans une forme d’art au service d’un monde meilleur, le cinéma, et la marraine et pionnière Alimata Salembéré retracer le chemin parcouru depuis la première édition du Fespaco.
Film en compétition : Yema (la mère) de et avec la réalisatrice algérienne, Djamila Sahraoui. Petite brindille mouvante, elle disparaît aussi vite qu’elle est montée sur scène et laisse son film parler pour elle. Dans une maison abandonnée de montagne, une mère enterre un fils militaire en soupçonnant son autre fils islamiste d’en être l’assassin. Le drame de l’Algérie traité dans l’intime, et des scènes au plus près des corps. Terrible constat d’un monde où le pardon a du mal à se frayer un chemin. L’ engagement de l’actrice réalisatrice omniprésente à l’écran est total.
Question du jour : pourquoi les taxis moto demandent-ils le même prix que leurs collègues en voiture ?

Michèle Solle

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