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Kôglb-zanga
Ilboudo Yalgabamba
Publié le : mardi 9 juin 2009

ou Prince Wendemi un exemple de combat contre l’exclusion

Un film de Ilboudo Yalgabamba, Burkina Faso, 2008, 26’







SYNOPSIS

Dans le quartier de Tanghin au nord de Ouagadougou, la capitale burkinabè, se trouve le centre Delwendé. Sur environ quatre hectares de terrain se dresse la "dernière demeure" pour de pauvres vieilles accusées de sorcellerie. Plus de quatre cent (400) veuves se retrouvent concentrées dans cet espace pour réapprendre à vivre. En pays moaaga, ce sont toujours les femmes qui sont traitées de "mangeuses d’âmes". Entre définition, témoignage, condamnation, analyse et ébauche de solution au phénomène d’exclusion lié à la sorcellerie, "Kôglb-zanga ou Prince Wendemi un exemple de combat contre l’exclusion" plonge au plus profond du phénomène de la sorcellerie et de ses conséquences dans la province du Kourwéogo, province de la plupart des pensionnaires du centre Delwendé, au Burkina Faso. Sont mis à contribution de nombreuses composantes de la société intervenant directement ou indirectement dans ce phénomène d’exclusion notamment les chercheurs, les prêtres, les imams, les pasteurs, les chefs coutumiers, les élus locaux, les accusées, les accusateurs et les féticheurs, préposés à la désignation des coupables, sous l’impulsion de l’action militante du chanteur burkinabè Prince Wendemi.

A propos du film

"L’exclusion pour fait de sorcellerie passe sous un silence triste, lourd et inquiétant malgré ses conséquences sociales désastreuses. L’exclusion meurtrie tout au fond de l’âme et crée le plus absurde des désespoir, il faut donc la bannir de nos habitudes pour un monde plus humain"
Ilboudo Yalgabamba

LE REALISATEUR

Né à Boussé dans la province du Kourwéogo, à quelques encablures de Ouagadougou, Ilboudo Yalgabamba entame une carrière de musicien en Côte d’ivoire sous le nom de Prince Wendemi en 2002. Constatant les degâts portés à la cohésion sociale par les pratiques d’exclusion liées la sorcellerie, il s’investit dans l’action militante pour stopper le phénomène. Il réalise des spectacles gratuits pour le compte des désoeuvrées du centre de Tanghin. Constatant la fascination des populations pour l’image et l’impact de plus en plus grandissant que le cinéma ne cesse d’avoir sur elles, il réalise alors son premier film documentaire comme contribution pour mieux affûter son action et révélé l’étendue du phénomène d’exclusion pour fait de sorcellerie au Burkina Faso.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Ilboudo Yalgabamba
Image : Théophile Kiemdé
Montage : Abraham Bassolé
Commentaire : Félix Yaméogo
Production : Production Racines, contact : (00226) 76 63 49 10, email : princewendemij chez yahoo.fr

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