Accueil > Actualités festivals > L’acteur Abdoulaye Komboudri, allias Fils du pays nous livre ses impressions (…)
L’acteur Abdoulaye Komboudri, allias Fils du pays nous livre ses impressions sur la 26ème édition du FESPACO
Publié le : lundi 25 février 2019

Fils du pays n’est plus à présenter. Espiègle, taquin, souvent moqueur, Abdoulaye Komboudri fait partie de ces acteurs qui te donnent envie de suivre un film dès que l’on annonce leur nom dans un générique. Nous l’avons retrouvé dans le quartier Gounghin à Ouagadougou dans son maquis « Le Doyen du Baramundi ». Il nous livre ses impressions sur la 26ème édition du FESPACO.

Clap Noir : Abdoulaye quelles sont tes impressions sur la 26ème édition du FESPACO ?

Abdoulaye Komboudri : Le cinquantenaire ne se fête qu’une seule fois et vous dites la 26ème édition. Pour moi, ce cinquantenaire est un plateau, un espace où aujourd’hui tous les enfants du monde du 7ème Art vont communier ensemble. Que tu sois d’Afrique, d’Asie, d’Europe ou d’Amérique, aujourd’hui nous sommes tous ensemble et nous prenons une communion. Mais pas n’importe quelle communion, la communion du 7ème Art. C’est l’occasion aujourd’hui de partager et de mettre en valeur le 7ème Art. Quand on regarde aujourd’hui, et d’abord je m’incline pour tous ceux qui se sont battus corps et âme pour créer ce FESPACO. Ceux que Dieu a rappelé à lui, nous sommes de tout cœur avec eux. Aujourd’hui nous arrivons au cinquantenaire, mais en même temps comme l’artiste ne meurt pas, ils sont avec nous. Pour ceux-là qui vivent, que Dieu les accompagne pour qu’il y ait une connexion entre eux et cette jeunesse pour faire avancer le FESPACO.

Clap Noir : Les jeunes s’intéressent de plus en plus au cinéma, de nouvelles vocations se dessinent, quel est votre message à l’endroit de cette nouvelle génération ?

Abdoulaye Komboudri : Au vu de ce que je regarde pour ces jeunes qui s’intéressent au 7ème Art, quelque part, ils vont trop vite en besogne. Si aujourd’hui le cinéma africain d’une manière ou d’une autre continue d’exister bon an mal an, je pense qu’il y a des gens qui ont aimé. Il faudra que ces jeunes essayent de s’approcher de ces doyens qui sont dans le cinéma pour prendre des conseils. On n’arrive pas comme ça et on devient cinéaste, réalisateur. Il y a des étapes, même quand les études sont avancées, dans la pratique il faut être sur le terrain, il faut vivre l’expérience du terrain pour s’aguerrir. Je pense que les Idrissa Ouédraogo, les Gaston Kaboré, les Pierre Yameogo, les Oumarou Ganda et j’en passe ont d’abord commencé par des courts métrages. Si en 26 minutes quelqu’un peut raconter une histoire de deux heures de temps, il est aguerri à faire un long métrage. Donc le conseil que je vais leur donner, c’est d’aller vers les doyens, passer par des étapes sur le terrain. Les doyens ont le savoir, la jeunesse à l’énergie, il faut qu’il y ait une connexion du savoir et de l’énergie.

Clap Noir : nous vous avons trouvé dans votre maquis, y a-t-il une vie possible outre celle d’acteur que vous exercez à temps plein ?

Abdoulaye Komboudri  : Mais oui, il y a une autre vie. Moi en cinéma, je suis sur un espace limité à la caméra mais après cet espace, j’ai aussi une occupation universelle. Le cinéma est un métier noble mais vous savez que à un moment donné, nous sommes des saisonniers, mais après, il faut bien que tu vives… à côté, on essaye de faire quelque chose pour essayer de combler les petites péripéties.

Filmographie de Abdoulaye Komboudri

Moctar Abandé

Laisser un commentaire

Également…
1
>

Clap Noir
Association Clap Noir
18, rue de Vincennes
93100 Montreuil - France
Tél /fax : 01 48 51 53 75