Chroniques tunisiennes 1ere !
Publié le : mercredi 27 octobre 2010
Samedi 23 octobre - JCC 2010







Vendredi 22 octobre soir, aéroport de Tunis : juste une petite affiche pour les JCC qui commencent demain et rien dans le journal distribué dans l’avion. On n’est pas à Cannes et pourtant !
La douceur vous prend et le plaisir de traverser la ville, lumières qui se reflètent dans l’eau du lac, belles avenues, foule du vendredi soir qui envahit les terrasses du centre. A l’hôtel Africa, en face de « chez moi » et siège du festival, ils sont tous sur le pied de guerre. Mon accréditation m’attend…. Devant le théâtre, quatre techniciens s’activent autour d’énormes rouleaux de moquette synthétique, rouge, bien sûr…. Heureuse rencontre : Fawzia, une journaliste parisienne, maintenant à Casablanca, en général, elle est au courant de tout.


Hotel Africa

Samedi 23, 9h du matin : munie du matériel du parfait festivalier, dans sa sacoche de toile bistre, je me plonge dans le programme, munie de marqueurs : en vert, ce qu’il FAUT voir, en rose, ce que j’aimerais voir, en jaune ce que j’ai déjà vu. Pas si simple, comptez 35 séances quotidiennes, dans 14 salles, et un sérieux programme à compulser en tous sens pour repérer les dates et heures des séances de rattrapage car tout se chevauche ! Le café tunisien est réputé pour chasser la migraine, le soleil invite à bouger, je remets à plus tard le coloriage du programme…et direction le musée du Bardo. Et comment y aller ? « Tu suis les rails du métro et tu arrives à Barcelone » me répond une jolie dame. Car le tramway est appelé métro. Je suis les rails et arrive à la place de Barcelone d’où partent tous les bus, trams et métros de la ville. Trois questions plus tard, je suis sur un quai billet en main, et j’attends le 4. Intéressant parcours qui fait le tour de la médina et me laisse, bien loin du centre.
Il fait chaud, rien n’indique l’entrée du musée, au bout d’une allée. Partiellement en travaux ! Encore et toujours…Des ouvriers à tous les étages…Dommage pour moi, il sera dit que je ne verrai pas encore les mosaïques de Carthage. Mais une bonne moitié des salles sont désormais ouvertes, et les beautés qu’elles recèlent font oublier la déception. Carthage n’est pas tout !


Musée du Bardo

Retour au programme. A vous faire regretter que ce festival ne soit que biennal. Outre la compétition, avec ses 13 longs métrages, 13 documentaires, et 12 courts métrages, il faut compter avec les 40 films du Cinéma du Monde, les 14 films mexicains, les 11 d’Afrique du Sud, les 13 de l’ex Yougoslavie. A rajouter les hommages au disparu Sotigui Kouyaté, hôte magnifique des dernières JCC, et aux toujours vivants Rachid Bouchareb, le libanais Ghassan Salhab et la palestinienne Hiam Abbas très connue en France pour son rôle dans « les Citronniers ». Pour faire bon poids, un panorama des films tunisiens et des séances spéciales. A ce stade, on ne compte plus depuis longtemps. Colloques, ateliers, tables rondes et assemblées générales fleurissent dans tous les coins. Des choix s’imposent hélas !
Ce soir l’ouverture, on verra demain.

M.S.

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