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Fils à papa, l’avènement d’un feuilleton made in Niger
Publié le : samedi 9 juin 2007

Fils à papa est l’histoire de Razak, un jeune homme insouciant, issue d’une famille riche qui s’adonne à la belle vie sans modération. Bistrots, boîtes de nuit et belles filles deviennent ses fréquentations favorites et quotidiennes.

Depuis quelques semaines, les téléspectateurs nigériens ont la grande joie de suivre une série télévisée made in Niger en 10 épisodes. Il s’agit de " Fils à papa ", réalisé par Mahamane Souleymane d’après un scénario de Yacine Abdou Garba.

" Fils à papa " est l’histoire de Razak, un jeune homme insouciant, issue d’une famille riche qui s’adonne à la belle vie sans modération. Bistrots, boîtes de nuit et belles filles deviennent ses fréquentations favorites et quotidiennes.

Au fil de ses conquêtes amoureuses, Razak fait la connaissance d’Amina avec qui il a une brève aventure. Le jour où Amina annonce à son petit ami qu’elle est enceinte de lui, ce dernier ne sait plus à quel saint se vouer.

Ayant presque perdu la tête, Razak tente de sortir de cette galère. Conseillé par quelques amis, il suggère à Amina l’avortement. Mais cette solution tournera au drame : l’opération se passe mal et la jeune fille trouve la mort. Commence alors pour Razak une longue mésaventure. Il connaîtra, tour à tour, la prison, la liberté puis… la mort.

Mahamane Souleymane, le réalisateur nous confie : "Je pense que c’est un film de jeunes, qui concerne l’environnement de la jeunesse. C’est surtout ça qui m’a poussé à réaliser ce film. Vous pouvez remarquer que tous les acteurs sont pratiquement des jeunes qui parlent de leur vie, de leur avenir, des problèmes qui les minent ".

Les jeunes parlent de leur vie

La réalisation d’un film, surtout en Afrique n’est pas facile. Mahamane Souleymane nous dit : " Le film a été tourné grâce à notre volonté, à la sueur de nos fronts. Au départ, il n’y avait pas grand monde qui croyait en ce projet parce qu’ ici au Niger, on a tendance à commencer quelque chose et à abandonner en cours de route. Jusqu’au troisième épisode, tout le monde s’y est mis avec aucun budget, tout en tournant avec le matériel de l’ORTN. Ce n’est qu’avec la proposition faite à CFI que nous avons pu souffler ".

En attendant la sortie d’une autre série nigérienne, il serait peut être temps de se pencher sérieusement sur la question du cinéma au Niger et de développer des stratégies permettant d’encourager ceux qui veulent produire et réaliser.

M.S. Abandé Moctar
17 septembre 2004

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